Grandes ambitions et petites magouilles : la stratégie de la gauche pour piéger la droite aux élections régionales.
A moins de 6 mois du scrutin renouvelant les exécutifs des régions récemment redessinées, les calculettes tournent à plein régime du coté de Solferino pour tenter d’éviter une énième déconvenue électorale.
Calculs après calculs, le moins que l’on puisse dire est qu’il apparaît difficile au parti socialiste d’espérer mieux que la pire des places, celle de 3ème, derrière les Républicains et le front national.
Pire pour eux, le FN serait en capacité d’obtenir deux des nouvelles régions. Cette éventualité, inconcevable pour la gauche et son électorat, s’installe sondage après sondage.
Si le refus du front est surement le meilleur axe de mobilisation électorale de la gauche (peut être bien le seul, d’ailleurs), celui ci semble s’essouffler. En témoigne la difficulté grandissante qu’ont les électeurs de gauche à aller voter pour un électeur de droite pour former un illusoir « front républicain ».
Il faut donc trouver autre chose. Et vite.
Car si le parti socialiste peut espérer conserver certains de ses bastions et mobilise donc tous les moyens nécessaires pour cela (l’éviction de Jean-Paul Huchon d’île de France pour le remplacer par le président de l’assemblée nationale Bartolone pour faire face à Valérie Pécresse en est un exemple), dans une demi douzaine de régions la défaite est déjà assurée.
Que faire alors ? Continuer à se désister pour faire barrage au FN et renoncer à avoir des élus dans les régions sensibles ? Inacceptable.
Certains fins stratèges ont alors imaginé un tour de passe passe : plutot que se retirer entre les deux tours, les socialistes aimeraient obtenir une alliance entre les deux tours en appelant à « l’unité » et conserver ainsi dans une majorité probable un certain nombre d’élus.
Les élus de droite ne doivent pas céder à ce chantage et à cette volonté de petits arrangements: la démocratie et l’ensemble des partis doivent être respecté, et le seul moyen de combattre la gauche, c’est de maintenir une droite fière de ses valeurs, pas de s’allier avec elle !
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